Responsable de l'action : Patrice
- Fond concret du projet
- Vers l'objectif de Signes et l'emploi durable
- Pourquoi avoir attendu ?
Les membres du Conseil d’Administration ont donc décidé d’amorcer dès 2009 une permanence prospective de 2 ans. Cet intervalle de temps doit en effet nous permettre de mesurer l’apport effectif de ce projet en vue de sa pérennisation.
Le premier semestre sera consacré à :
- faire d’un local le siège social de l’association et un point de rendez-vous ;
- reprendre les données structurantes de l’association et de son réseau ;
- construire des check-list d’opérations séquentielles à mettre en œuvre lors des différentes actions régulières de l’association ;
- créer les indicateurs qui permettront de mesurer l’activité et le retour de la permanence sur les 2 ans, en lien avec le Bureau ;
- commencer à organiser concrètement les différents périmètres du poste.
Pendant les 2 ans, les missions régulières de la permanence sont résumées ci-dessous :
- accueil, conseils/échanges/orientation, mise en relation ;
- soutien technique (LSF, LPC, contexte des personnes concernées, …) ;
- veille technique : législation, social, médical, … ;
- recherche de nouvelles opportunités de projets, d’échanges, de partenariats … consolidation du réseau et construction de nouvelles branches ;
- informations régulières des élus, des membres et des sympathisants de l’association sur les thèmes évoqués dans les 2 points précédents ;
- filtrage et ventilation de la correspondance générale vers les acteurs du Bureau ou du Conseil ;
- soutien administratif au montage de dossiers et administration de la base de données concernant les acteurs associés à nos actions ;
- gestion du fonds documentaire de notre médiathèque et des prêts de matériels ;
- suivi de l’activité du site internet de l’association.
Le projet sera réussi si il apporte à l’association son autonomie et la pérennité de l’emploi généré par la permanence, au travers des éléments cités précédemment.
Il est incontestable en revanche que nos projets seront à terme créateurs d’emplois vers d’autres personnes et les déficients eux-mêmes, comme actuellement avec le séjour d’été et les cours de découverte du monde des sourds et de la LSF.
Nous n’envisageons pas un temps partiel dans les premiers mois. Il faut en effet prendre du temps pour organiser la permanence, comme indiqué plus haut. Mais, en même temps, il est urgent de commencer à lancer les prospections, ou les prolongements de contacts ou de pistes, pour parvenir à anticiper sur les délais institutionnels bien souvent dépendant de l’année scolaire. Compte-tenu du défi d’autonomie à la rentrée 2011 que nous nous lançons, il est indispensable de tout faire pour tenter dès la rentrée 2010 certains projets de nature rentable (souvent en commençant par des actions bénévoles servant à démontrer et crédibiliser les projets), afin d’en concrétiser certains à la rentrée suivante (2011).
Compte-tenu des personnes-ressources compétentes dont nous disposons en interne, il est attendu que deux ou trois d’entre elles se partageront un 100% ou un 120%, chacune d’elles ne pouvant assurer un plein-temps. En revanche, étant complémentaires, la combinaison de ces personnes sera idéale.
L'OBJECTIF DE SIGNES EN MINIATURE :
Nous affichons un désir d'ouverture et nous avons un souci humaniste avant tout.
Mais nous tenons à mettre en évidence un second caractère particulier qui tient au but de l’association lui-même. Ce dernier est à vocation multidisciplinaire sur des axes paraissant en faible rapport entre eux. Nous voudrions également que le centre de compétence, que nous ciblons, soit une référence internationale sur ces troubles. De cette manière, ce pôle pourra créer des synergies dynamisantes et avancer sur ces thèmes bien plus rapidement, en mettant en relation les acteurs de divers terrains, approches et sensibilités.
C’est pourquoi Signes devra dépasser la taille critique qui suffise à sa subsistance et permettre la réalisation d'actions pratiques de développement durable.
Sur tous les projets entamés, le même but : création de dynamiques et de synergies !
Nous cherchons à donner la main aux acteurs en place, dès que nous le pouvons, pour nous consacrer à la supervision de ces projets et à l’impulsion de nouveaux. De même, nous sommes présents aux côtés de la politique publique, là où elle demande une interface, puisqu’il s’agit de difficultés de communication.
La seconde caractéristique que nous venons de citer est l’élément moteur du projet de permanence. En effet, il vise à produire, en plus du service pour les personnes qui nous entourent cité concrètement dans le chapitre précedent, de l’emploi pour Signes(*). Et, en même temps, l’emploi créé permettra de nous conduire à l’autonomie et de générer et stimuler l’emploi pour d’autres acteurs (déficients ou non), dans les années à venir.
(*) les emplois visés dans le projet sont temporairement dépendant de partenaires financiers. Ceux-ci vont petit à petit être destinataires d'un dossier complet de présentation. Si vous représentez une entité qu pourrait être intéressée, ce dossier est disponible sur demande motivée.
L'association a avancé prudemment vers ce projet qu'elle juge essentiel. En effet, il nécessite un investissement financier et humain importants. Il a fallu attendre le moment propice.
Ce projet nécessite de pouvoir supporter une demande qui va rapidement devenir, d’après notre expérience, un pôle d’attraction. L’effervescence autour de ces problématiques est incontestable depuis quelques années. Celle ci semble s’accélérer par une actuelle mise en réseau de personnes et d’entités qui par nature ont une réelle envie de communiquer depuis des siècles. Il était donc déraisonnable de lancer une permanence sans une présence en termes de remplissage horaire, mais également en termes de compétences. Il parut alors incontournable à notre président de faire étudier sérieusement le projet, et Sarah Martin (alors étudiante à l’Université de Poitiers en Master Professionnel en Sciences Humaines et Sociales, mention Psychologie, Spécialité Professionnelle Apprentissage et Pathologie du Langage) nous a tout spécialement contactés pour établir un dossier professionnel sur ce thème (noté 17/20 par son jury), avant de terminer son année major de promotion, avec la mention Très Bien.
D’autre part :
- dans l’association, des personnes qualifiées se trouvent précisément disponibles à partir de cette année ;
- le Conseil Général de Vaucluse envisage d’implanter une antenne de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) dans le bassin d’où nous souhaitons rayonner ;
- de multiples contacts évoquent avec nous un partenariat matériel potentiel ;
- les textes évoluent très rapidement vers plus d’accompagnement du handicap, plus de LSF au Bac et dans les organisations qui font de l’accueil ;
- de nombreuses initiatives émergent et nos propositions reçoivent des échos très favorables.
Il devient nécessaire de franchir un cap pour fédérer notre énergie autour d’une embauche vouée à organiser et démultiplier ces potentiels.
Lorsque tant de « signes » favorables se montrent converger, ils sont déclencheurs d’une volonté d’agir dans un risque minimum. Toutefois, notre association n’a pas, seule, les moyens de démarrer ce projet. Nous désirons donc faire appel aux opérateurs de soutien financier.
